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LE PROGRAMME

(sous réserve de changements de dernière minute) *

SOIREE D’OUVERTURE – LUNDI 25 JUILLET

Sur l’Esplanade du Port – GRATUIT

20h30KEMPACHY

Le groove et l’élégance des compositions d’un Miles Davis pour le Quartet Kempachy, une relecture décomplexée et pleine de jeunesse des standards du Jazz grâce à un détachement et à une troublante maitrise du langage et des codes transmis par la mémoire vive de leur maitre à jouer.

21h15ALFIE RYNER

Quant à Alfie Ryner (seul trompettiste au monde à ne jamais avoir soufflé dans une embouchure) c’est un quintet d’agitateurs de la musique dont les compositions lyriques puissantes et envoutantes prolongent sans complexe les matériaux du fantastique Charlie Mingus. Cinq individus élégants, bavards et vénéneux qui n’hésitent pas à passer du jazz au punk, du groove au boléro, du free à la tarentelle, de la ballade sirupeuse au flamenrock endiablé. Le tout, sans complexes, sans étiquettes...

22h00Manu DIBANGO

Cette année, Manu DIBANGO tiendra le haut de l'affiche lors de la soirée d’ouverture gratuite sur la rive droite du port.
Naissait à l'aube des années 70, la "world music" avec le titre "Soul Makossa". Son auteur, Manu Dibango, est un personnage-clé de la fin du XXe siècle. Que son œuvre soit inégale, c'est une évidence. Parce qu'il ne cherche pas le sans-faute et le succès à tous les coups. Manu Dibango est au moins autant journaliste, anthropologue ou philosophe, que musicien. Sans lui, la "world" aurait sans doute fini par exister : mais au moins cinquante ans plus tard !

SOIREES DU 26 AU 30 JUILLET

Chaque soirée « JAZZ A VANNES » débutera à 17h30 à l’Auditorium des Carmes et se poursuivra ensuite à 20h30 au Jardin de Limur, avec les lauréats des tremplins, puis les concerts de 2 artistes ou formations de réputation internationale.

MARDI 26 JUILLET

17H30 DUO Lydia DOMANCICH et Jean-Mathias PETRI

Des flûtes aux formes étranges de 25 cm à 1m80 de long.
Un Fender Rhodes, ce clavier mythique au centre de l'effervescence créatrice des années 70. Et quelques boîtes bizarres...
Une pianiste classique curieuse de jazz, de musiques du monde, d'improvisation...
Un flûtiste de jazz qui s'est frotté à la musique contemporaine et aux musiques extra-européennes...
Ensemble, entre compositions et improvisations, ils inventent dans l'instant un univers sonore fluide et impalpable : Electro ? Jazz ? Pop ? Contemporain ?
Des voix invisibles chantent des mélodies imprévisibles et tourbillonnantes. Des rythmes tendus scandent des sonorités aériennes et éphémères. Le spectateur est transporté entre rêves et mouvements..

20H30Lauréat du Tremplin Blues

Soirée Voix Féminine :

21h00 Kellylee EVANS

Cette jeune et ravissante chanteuse canadienne, à la voix de velours, est apparue sur la scène du jazz vocal en 2006 avec un premier album jazz soul Fight Or Flight, bien accueilli par la critique jazz. Son deuxième disque, The Good Girl, sorti l’année suivante, la hisse au rang d’artiste feminine de l’année aux Canadian Smooth Jazz Awards. Nina, son troisième album, sorti en septembre 2010, sur le label rennais Plus Loin Music, est entièrement consacré au répertoire de son idole de toujours, la chanteuse et pianiste américaine Nina Simone. Ce disque, pour lequel elle s’est entourée d’excellents musiciens - François Moutin (contrebasse), Martin Sewell (guitares) et André Ceccarelli (batterie et percussions) - a reçu un très bel accueil en France et lui a valu une nouvelle consécration au Canada, en mars dernier : le Juno Award (autre Grammy Award canadien) dans la catégorie du meilleur album Jazz vocal de l’année 2010.

22h30 Cassandra WILSON

Cassandra Wilson est née le 4 décembre 1955 à Jackson, Mississippi (USA). A son père guitariste elle doit l’amour de la musique et elle commence l’apprentissage du piano et de la guitare dès l’âge de neuf ans. C’est finalement vers le chant qu’elle s’oriente et, au milieu des années soixante dix, elle s’installe à New York et devient choriste pour divers groupes. Sa voix et son talent d’interprétation finissent par se faire remarquer et Cassandra enregistre son premier album solo en 1986. La réussite est immédiate. Depuis, Cassandra a sorti une quinzaine d’albums mélange de jazz, funk et bossa nova ou reprises de divers artistes comme Sting ou Bob Dylan. Le dernier en date, Thunderbird est tout aussi somptueux que les précédents et met parfaitement en valeur sa voix riche et mélodieuse.

MERCREDI 27 JUILLET

17H30 BLUES & BEYOND quartet

BLUES & BEYOND Quartet, le Blues sous toutes ses formes voyage autour du monde...
Originaire de Bretagne, Yannick Robert a débuté très jeune ses expériences musicales au travers d’instruments locaux (Cornemuse, accordéon, bombarde...)
Puis c’est la guitare qui touchera le coeur de l’artiste et qu’il étudiera en premier à Paris au CIM puis aux USA au « Guitar Institute Of Technology ».
Là, il suivra les cours de Joe Pass, Joe Diorio, Scott Henderson, Robben Ford et Karl Schroeder, sans compter d’extraordinaires rencontres avec John Scofield, John Abercrombie et le regretté Jaco Pastorius...
Puis ce sera la Belgique avec de belles collaborations, avec le batteur André Charlier et le bassiste Benoît Vanderstraeten.

20H30 Lauréat du Tremplin professionnels / amateurs

Soirée Pianos :

21h00 Rémi PANOSSIAN

Ce jeune pianiste de 28 ans est à l’orée d’une grande carrière musicale. Il a découvert le jazz à l’âge de 10 ans en assistant à un concert du pianiste Michel Petrucciani.Ce fut le coup de foudre. Après ses études musicales, il est devenu musicien professionnel et, au fil des rencontres (Aldo Romano, Pierrick Pédron...), de festivals en salles de spectacles, il a fini par former un trio qui se produit aujourd’hui partout dans le monde. Son troisième album, Add Fiction, enregistré avec ce trio, est sorti en janvier dernier.

22h30 Monty ALEXANDER trio

II enregistre avec Milt Jackson en 1969, puis, en 1974 avec Ernest Ranglin, puis en Europe la même année, avec Ed Thigpen entre autres. Ses tournées et ses enregistrements européens deviennent habituels ; son choix orchestral aussi : le classique trio, avec quelques échappées récentes vers des combos plus importants et quelques duos, sans compter l’adjonction, vers 1976, du steel-drums d’Othello Molineaux, ascendance caraïbe oblige. Il accompagne également quelques chanteuses (Ernestine Anderson, Mary Stallings) et d’importants leaders (Dizzy Gillespie, Benny Golson, Jimmy Griffin, Frank Morgan, entre autres).
Ses trios successifs comportent fréquemment et de façon significative d’anciens accompagnateurs d’Oscar Peterson, avec lequel d’aucuns l’ont comparé, Herb Ellis, Ray Brown surtout, Mads Vinding, Ed Thigpen, Niels-Henning Ørsted Pedersen entre autres. Son jeu robuste est tout imprégné d’influences tropicales, mais laisse transparaître d’autres influences, toutes plutôt expressionnistes (« Hot ») (si l’on excepte Nat King Cole) : celles de son premier mentor Wynton Kelly, mais aussi d’Art Tatum, de Gene Harris, d’Ahmad Jamal. Son jazz est facile d’accès, d’un swing joyeux, expansif, sans drame. Il tourne également avec trois musiciens jamaïcains avec lesquels il donne des concerts alliant Jazz et Reggae avec virtuosité.

JEUDI 28 JUILLET

17H30 Guillaume SAINT-JAMES sextet « Jazzarium »

Jazzarium est la réunion de 6 musiciens autour des compositions de Guillaume Saint-James : un trio de soufflants proche de la télépathie (Jean-Louis Pommier - Geoffroy Tamisier - Guillaume Saint-James), soutenu par le lyrisme de Didier Ithursarry à l’accordéon et une rythmique des plus inventive (Jérôme Séguin et Christophe Lavergne).

Après Météo Songs, le saxophoniste parcours l’univers de la ville. Polis est une vision poétique accordant une grande place à la mélodie mais laissant le champ libre à l’improvisation.

Les raffinements d’écriture sculptent la matière sonore comme s’il s’agissait d’un grand orchestre, avec une cohésion renforcée par plusieurs années de complicité. Affranchis de tout cliché, ils parviennent ensemble à quitter le sol avec une jubilation communicative. Originalité du discours, sensualité, humour et luminosité, voilà le moteur de Jazzarium, qui délivre à Jazz à Vannes son tout nouveau répertoire.

20H30 Lauréat du Tremplin Jeunes – de 25 ans

Soirée Fusion :

21h00CHARLIER - SOURISSE  « IMAGINARIUM »

L’histoire du jazz est truffée d’associations entre musiciens qui ont partagé la scène et engendré des disques qui n’auraient jamais sonné de la même manière si leur production n’avait pas été soutenue par une profonde amitié. Entre André Charlier et Benoît Sourisse, il y a bien quelque chose de cet ordre qui s’est noué. Au point qu’après tant d’années partagées, ils peuvent – sans craindre le paradoxe – signer à deux un album dont le titre renvoie à quelque chose de profondément intime, personnel et subjectif : l’imaginaire.
Ils ont construit le leur à deux, dans l’échange, la discussion, l’écoute, les tournées… Imaginarium n’est pas le premier opus qu’André Charlier et Benoît Sourisse signent de leurs deux noms, mais c’est sans doute celui dans lequel leur univers est le plus justement reflété car ils y font la synthèse de ce qu’ils aiment en musique. On y retrouve leur goût pour le jazz qui groove à en mouiller sa chemise, trempé dans le blues, endiablé par la funk ou transporté par les pulses africaines, dans la continuité de leur précédent album, Héritage.

22H30 John McLAUGHLIN & the 4th Dimension

John McLaughlin commence sa carrière de musicien professionnel au sein des formations de Duffy Power, Graham Bond et Georgie Fame, qui jouent principalement du rhythm and blues. Il enregistre, à l’occasion, comme musicien de studio pour David Bowie, alors inconnu, mais aussi pour les Rolling Stones. McLaughlin présente une certaine originalité en tant que compositeur : il mélange en effet avec talent les harmonies du jazz moderne avec le son et les rythmes de la musique rock.

VENDREDI 29 JUILLET

17H30 BOBBY & SUE

Gagnant du tremplin blues de JAZZ A VANNES 2010, Bobby & Sue viennent d’enregistrer leur premier album aux tonalités blues, soul. Un tout jeune duo promis à une très belle carrière !

20H30 Prestation des professeurs du stage de jazz du Conservatoire

Soirée Contraste :

21h00 Domancich - Avenel - Goubert « DAG »

Acronyme des patronymes de ses membres, DAG est le résultat d’une démarche collective inspirée par un même amour de la liberté. Constitué de compositions du trio, le répertoire de DAG nous entraîne dans un univers musical au sein duquel chacun pourra découvrir la force inattendue de ses propres émotions.

22h30 Ravi COLTRANE quartet

Il débute la musique en apprenant la clarinette. Il a toujours écouté et apprécié le jazz, mais c’est à la fin de son adolescence que celui-ci devient important dans sa vie. Il jouera avec de nombreux artistes parmi les plus célèbres : McCoy Tyner, Pharoah Sanders, Carlos Santana, Wayne Shorter, Herbie Hancock...
Ravi est le second fils de John Coltrane et Alice Coltrane. Son prénom lui a été donné en l’honneur du virtuose du sitar Ravi Shankar que son père admirait et avec qui il avait eu l’occasion de collaborer. Il est élevé à Los Angeles, Californie, où il débute la musique en apprenant la clarinette. Dès son plus jeune âge, il écoute beaucoup de musiques différentes. Sa mère joue du piano et de l’orgue à la maison, principalement les oeuvres de son père et de la musique classique, et les emmène à ses concerts et enregistrements. Il aime écouter du funk, du rythm and blues ou de la soul (James Brown, Sly Stone, Stevie Wonder, Motown, etc.].

SAMEDI 30 JUILLET

17H30 Concert de fin de stage du Conservatoire à Rayonnement Départemental

Soirée Nouvelle Scène et Grandes Formations :

20h30 Samy THIEBAULT « Upanishad Experiences »

Saxophoniste depuis l’âge de 8 ans, Samy Thiébault suit un parcours classique au sein du CNR de Bordeaux dont il sort brillamment jusqu’à son installation à Paris en 2000. C’est alors que la découverte de la musique de John Coltrane le bouleverse complètement au point de lui faire changer radicalement de voie. Il s’inscrit alors à l’IACP, l’école dirigée à l’époque par Lionel Belmondo, avant de rentrer en 2004 au prestigieux Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de jazz avec pour professeurs Riccardo Del Fra, François Théberge, Hervé Sellin et Glenn Ferris. S’imposant désormais comme l’une des formations les plus prometteuses du moment, l’orchestre de ce « Coltranien au meilleur sens du terme » (le Nouvel Observateur) présente en novembre 2010 son dernier et très ambitieux projet .

21h00« Diagonal / Jc CHOLET »  - Nights in Tunisia

Si le jazz a aujourd’hui une dimension verticale (par sa longue histoire) et horizontale (par son universalité), la “diagonale” décrit idéalement la direction choisie par J-C Cholet : aller de l’une à l’autre par cette voie oblique et ascendante qui traverse tous les paysages musicaux, des plus traditionnels aux plus contemporains.
Fondé en 1990 sous le nom d’Odéjy Octet (Orchestre Départemental de Jazz de l’Yonne), Diagonal (rebaptisé ainsi en 1999) tourne résolument le dos au répertoire conventionnel du jazz (si tant est qu’il en existe un !) pour puiser son inspiration dans le patrimoine européen. Dans le droit fil du Duke Ellington des années 1950- 60 – dont il n’est d’ailleurs parfois pas si éloigné comme pianiste – Cholet traduit en suites ambitieuses ses impressions de voyage (réelles ou imaginaires) à travers telle ou telle aire géo-culturelle de l’ancien continent.

22h30 ONJ Daniel Yvinec « Broadway in Satin »

Certaines musiques ne meurent jamais, elles se magnifient avec le temps. C’est le cas des chansons populaires de l’Amérique des années 1920 à 1950, nées des comédies musicales de Broadway et des musiques de films d’Hollywood. Ces mélodies, ornées de soyeux arrangements pour les crooners de l’époque, servent encore de socle à la musique populaire d’aujourd’hui et constituent par ailleurs le terreau des improvisations des jazzmen. Elles représentent ainsi le véhicule idéal à une exploration qui oscille entre ces deux mondes.
Daniel Yvinec poursuit sa quête d’une relecture des grands standards d’outre- Atlantique, évoquant à travers Broadway in Satin la mémoire de Billie Holiday. Gardant intacts les merveilleux contours des mélodies, l’orchestre aborde un recueil de chansons emblématiques interprétées par la diva (God Bless the Child, I Am a Fool to Want You, Strange Fruit…) en les dotant de singulières couleurs orchestrales, s’aventurant ainsi sur des terrains sonores inexplorés.