Depuis quinze ans, la sonorité de sa flûte enchantée est entendue dans tous les contextes : de la house jazzy de St Germain aux formules mathématiques de Steve Coleman, des productions des Troublemakers à celles de Vincent Ségal, Magic Malik est tout à la fois un chercheur de sons, un leader charismatique, un compositeur prolixe et un performer étonnant .
Initié à la Villa Medicis dont il a été le résident ces dernières années, le projet Tranz Denied est le résultat d’une longue recherche du flûtiste autour des musiques électroniques. Entre musique contemporaine, électro, pop et jazz, l’alchimiste Magic Malik nous envoûte encore une fois à la manière d’un chaman : il chante, joue de différents instruments : flûte, claviers, basse, guitare et senza, sur des bases rythmiques préparées en amont par DJ OIL.
Tranz Denied est une bouffée d’air frais, donnée à un large public par un des musiciens contemporains les plus savants et qui n’a pas oublié pour autant les joies simples et jubilatoires du groove et de la transe.
Céline Bonacina est la musicienne à suivre dans une génération ne manquant pourtant pas de talents extraordinaires. Du bop au maloya, de Besançon à La Réunion, de Bach au jazz, cette saxophoniste a su inventer en peu de temps un univers multicolore qui invite à la danse. Grace à la force d’un discours original elle s’impose au saxophone baryton, instrument plus généralement rencontré en big bands !
« J’aime le son du baryton, son registre, tout le potentiel d’expression que je n’ai pas avec les autres saxophones. Bien que ce soit un instrument grave, il offre la possibilité d’aller très loin dans l’aigu. Ce que j’exploite, afin de montrer que le baryton peut être aussi subtil que ravageur. »
Avec cet inédit power trio , elle électrise désormais les plus grandes scènes de France.
John Coltrane, Miles Davis et Herbie Hancock ont, chacun en leur temps, salué la contribution unique de Ahmad Jamal à l’histoire du jazz. Trait d’union entre les générations, profondément marqué par Errol Garner et Art Tatum dans ses jeunes années, il est le pionnier d’une nouvelle ère de modernité dans les années 60.
Groove hypnotique, suspension, affolement subit de la phrase, silence, jaillissement rythmique spectaculaire, harmonies minimales ou compositions complexes : le piano de Ahmad Jamal est un kaléidoscope de dynamiques et de couleurs. Sa force d’entraînement gigantesque renverse tout sur son passage. Recevoir son quartette de rêve à Vannes est un événement dans l’événement.